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29/03/2014

Les enfants / La participation

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Mesure 14

Mettre les enfants à contribution dans les taches ménagères, au jardin, pour les courses etc. Les enfants ne sont pas à l'hôtel 5 étoiles chez leur parents mais en apprentissage, si filles et garçons n'apprennent pas petit déjà de faire la cuisine, les règles de la conservation des aliments, le ménage, le repassage éventuel, les semailles et l'entretien des diverses plantes potagères, les petites bricolages et réparations, la mécanique, la couture, ils manqueront de ces outils plus tard. Au mieux, sans distinction de sexe, c'est à dire que les filles sont toutes aussi aptes à apprendre le bricolage, la mécanique que les garçons le sont pour la couture et la cuisine. Leur capacité à faire tout cela leur donnera un indépendance et une richesse qu'ils ne devront qu'à eux-mêmes et qui fera d'eux des être estimables et aimables. Exclure les filles et garçons d'une partie de ce savoir sous couvert de leur sexe, c'est les rendre dépendants d'un partenaire et dans l'attente permanente que l'autre doive combler ces lacunes, par ailleurs ils seront dépendants aussi des couturiers, garagistes, électriciens et dépanneurs en tout genre.

Mettre les enfants à contribution est aussi une mesure d'économie, pour les parents, comme pour les enfants quand ils seront grands à leur tour...

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28/03/2014

Les plantes / Le chou kanak

catégorie plantes.jpgMesure 13

Le chou kanak est génereux comme la Nouvelle-Calédonie peut l'être !

Planter le chou kanak, c'est planter de l'or vert : c'est une plante humble et utile. Si on a un bout de jardin, même petit, il n'y prendra guère de place s'il est installé contre une barrière par exemple et il est facile à tailler. Même le jardinier débutant peut le faire prospérer : alléger la terre à la barre à mine, installer une simple bouture, un peu d'eau à la plantation et par temps sec suffisent pour qu'il honore gratuitement son propriétaire de ses feuilles quelques mois plus tard. Le chou kanak nettoie le corps (il est médicament) et s'utilise comme un épinard en toute circonstance. Si on n'a pas de jardin, donner un bouture à celle ou celui qui en a. Au propriétaire de partager quelques tiges feuillues ensuite, qui sont des boutures à leur tour.

Ne pas manger les feuilles crues, mais on peut aisément omettre la cuisson à l'eau si on veut, la variété à feuilles larges exsude du gluant ainsi qui peut repousser certaines, mais les cisailler et faire sauter. Pour une pizza, dans une omelette, dans un ragout de viande, en quiche etc. elles feront merveille. Les grandes feuilles de la variété à feuilles larges, peuvent s'utiliser comme les feuilles de chou rond, garnies d'une farce etc.

"Les légumes feuilles tropicaux apportent 10 à 100 fois plus de micro-nutriments que la salade, le chou ou le poireau."

(Colloque CIRAD, Angers 2005)

(voir les fiches des plantes de la CPS dans la colonne de droite et les recettes dans la colonne de gauche)

 

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A la maison / Lutte contre l'obsolescence programmée

catégorie maison.jpgMesure 12

Parfois on est épuisé de lutter contre l'obsolescence programmée qui vient encore de frapper à la maison. Dernièrement c'était l'ordinateur, il y a deux semaines la perceuse, hier le presse-agrumes qu'on vient à peine d'acheter mais qui n'est déjà plus sous garantie (comme c'est bizarre !) et là, c'est l'ampoule de la cuisine qui vient encore de péter : Quand on n'en peut plus, regarder sur le site des pompiers de Livermore, avec la (3ème) webcam qui filme l'ampoule centenaire (113 ans en juin 2014). Ça aide pour se redonner courage et pouvoir dire malgré tout qu'un autre monde est possible !

Le lien dans la colonne de droite : "Livermore's Centennial Light Bulb".

 

lutte contre l'obsolescence programmée, lutte contre la vie chère, nouvelle-calédonie, livermore, ampoule centenaire

(photo de la webcam à Livermore)

 

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27/03/2014

Les animaux / Les restes

catégorie animaux.jpgMesure 11

Habituer les animaux domestiques aux restes. Qu'ils s'agisse de chiens, de chats, de poules, de canards... il aiment autant manger la diversité que les humains et ils sont domestiqués depuis tellement de siècles et habitués à vivre en notre compagnie, à nous rendre service aussi en contrepartie d'une gamelle servie, qu'ils supportent très bien la plupart des aliments. Si un chiot ou un chaton est nourri depuis le début ainsi, il n'a besoin de boites ou de croquettes qu'en complément. En plus les fabricants mettent parfois des éléments dans les nourritures animales qui les rendent ensuite difficile au changement. Par ailleurs, et sans épingler quelque marque de nourriture industrielle pour animaux que ce soit, la nourriture industrielle pour les humains est déjà tellement mauvaise, comment ce pourrait être mieux pour celle des animaux?

A ce sujet, voici les conclusions de l’enquête du Dr G. Lippert, sur la dégradation de l’état de santé de nos chiens, parue en 2003 (La malbouffe ou la vie aux Éditions Résurgence).

« Notre étude indique de manière significative (1.7 chances sur 1000 de se tromper, au seuil de significativité de 95%) que les animaux recevant une alimentation variée de type ménagère semblent bénéficier d’une longévité supérieure probablement corrélée à la qualité intrinsèque des aliments de base, à leur assimilation liée à leurs qualités naturelles. »

Pour les grands chiens par exemple et qui ont un appétit énorme et besoin de beaucoup de nourriture, surtout la première année : Intégrer à leur "soupe" des gros os avec moelle, fémurs etc. qu'on peut demander parfois gratuitement chez le boucher, sinon un peu d'huile alimentaire, des épluchures de légumes propres (hors pomme de terre et chou), du riz, sinon, encore moins cher, des brisures de riz. Parfois je mettais un peu de vieux pain aussi dans leur soupe, ajouter quelques gouttes de nuoc-mâm, très riche en vitamines et protéines. Tout à l'exception des os de poulet et de lapin, mais on peut dépiauter ces carcasses en sélectionnant aussi les abats et le cartilage.

Pour les chats, éviter les pommes de terre et le riz, mais en leur apprenant dès petit à dépiauter eux-mêmes les têtes de poisson aussi, au début ils galèrent un peu mais avec le temps, ils ne vous laisseront que des os de poisson bien propres.

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En voiture / Boire ou conduire...

catégorie voiture.jpgMesure 10

...Il faut choisir, car quel gaspillage en vies humaines : des cerveaux, des cœurs et des âmes qui auraient pu inventer, participer à améliorer la société, se rendre utile, donner de l'amour.
...Il faut choisir car outre le gaspillage d'argent quand elle est cassée et qu'il faut en racheter une autre, ça coute en matériaux difficilement recyclables pour certains (le plastique notamment), ça coute en assurances, en pièces détachés, en compressage de la carcasse et en exportation de ferraille compressé...

Ce serait quand même mieux d'inviter tout le monde à la maison et de faire en sorte qu'ils peuvent tous y dormir.

"Le coût des accidents corporels de la circulation routière pour les deux premiers mois de l’année 2014 est provisoirement estimé à plus de 2,30 milliards de francs CFP"

(DITTT)

"60 % des accidents de la route, qui sont proportionnellement quatre fois plus nombreux qu'en métropole, sont imputables à l'alcool."

(Journal Le Monde de novembre 2012)

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26/03/2014

En ville / Les jardins publiques utilitaires

cat&likville.jpgMesure 9

Engager la municipalité de Nouméa (parce que c'est la plus "urbaine"), mais pourquoi pas les autres municipalités également à consacrer des espaces publiques à la plantation de jardins collectifs, utilitaires et publiques (arbres fruitiers, plantes comestibles pérennes, herbes aromatiques et médicinales etc. etc.).

Ce serait un bon exercice de citoyenneté par ailleurs pour tous les habitants de la cité, par le civisme que cela nécessiterait. Il faudra de la participation à la plantation et à l'entretien, le respect des plantations, le sens du partage à la cueillette etc.

Pour illustrer cette mesure, un extrait du livre sur la permaculture (disponible au téléchargement dans la colonne de droite) de Bill Mollison & David Holmgren de 1978 : "Toutes les cités ont des terrains libres non utilisés ; les bords des voies, les coins de rue, les pelouses, les terrains devant et derrière les maisons, les vérandas, les toits en béton, les balcons, les murs de verre et les fenêtres faisant face au sud. Certes, beaucoup de banlieues sont plantées, mais on dirait, à ce que l'on voit, que l'on a choisi délibérément des plantes sans utilité pour l'homme. C'est comme si un arbre, un buisson, une plante grimpante, une herbe présentant quelque utilité pour l'homme étaient choses honteuses, et comme si c'était un signe de promotion sociale que de faire seulement pousser des plantes inutilisables : le style ostentatoire des nouveaux riches. Or les villes pourraient, à peu de frais, subvenir à une grande partie de leurs besoins alimentaires ; et, pour ce faire, utiliser une grande quantité de leurs propres déchets comme mulch et compost. Mais peut-être le résultat le plus précieux que pourrait obtenir une cité adonnée à la permaculture serait-il la paix de l'esprit. Une paranoïa se répand partout dans les cités, et elle est le produit du manque d'initiative devant les difficultés présentes et les incertitudes du lendemain."

Ces idées ne datent pas d'hier donc, mais demeurent à la pointe de l'actualité et la ville de Nouméa, comme d'autres villes et agglomérations de Nouvelle-Calédonie, aurait la place pour réaliser ces jardins, non pas un seul, mais beaucoup et partout.

(voir aussi le site des "incredible edible", initiative pour transformer les villes en potagers gratuits dans les liens de la colonne de droite)

permaculture, jardins utilitaires, ville, schrebergarten, arbres fruitiers, lutte contre la vie chère, nouvelle-calédonie

(illustration de couverture du livre sur la permaculture aux éditions Debard)

 

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